Une délégation béninoise conduite par la ministre de l’Économie Numérique et de la Communication, Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU a participé à l’édition 2018 du Forum International ITU Telecom World, du 09 au 13 septembre à Durban en Afrique du Sud. Il s’est agi d’une plateforme internationale d’échanges et de débats de haut niveau, de partage d’expériences entre les experts du secteur, en vue de développer l’industrie technologique et atteindre les indicateurs de développement durable fixés par les Nations-Unies. « L'innovation pour un développement numérique plus intelligent », c’est autour de cette thématique que le Forum a mobilisé pour le compte de cette édition, des personnalités influentes, des gouvernants et autres décideurs, ainsi que des chefs d’industries.
Le 09 septembre 2018, en marge des travaux de l’ITU Telecom World 2018, la ministre et les experts béninois ont pris part à la réunion extraordinaire du Comité de Pilotage de l'Alliance Smart Africa et à la cérémonie d’ouverture officielle du Forum qui s’est déroulée le 10 septembre en présence du gotha international du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). En sa qualité de Ministre de l’Économie Numérique et de la Communication et représentant le gouvernement béninois, Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a également pris part aux Tables rondes ministérielles, dont la première portait sur le rôle déterminant des pouvoirs publics dans le déploiement des TIC et l’adoption de réseaux, services et applications. La seconde, sur les principaux défis et risques liés au développement numérique intelligent tels que : la création d’un cadre adéquat et exécutable pour la protection et la sécurité des données garantissant la confiance des citoyens dans les services gouvernementaux. Outre les discussions, lors de ce forum, des expositions ont réuni les pays, les entreprises, les investisseurs, les porteurs de projets et les décideurs.
Désireuse de tirer profit de son séjour en terre sud-africaine, la délégation béninoise a initié et tenu une séance de travail avec les responsables de « SPIDER », une organisation suédoise qui dispose de programmes d’accompagnement pour les régulateurs. Les discussions se poursuivent afin que l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) soit renforcée par ce potentiel partenaire.
Riches en débats interactifs, ces assises ont regroupé un nombre impressionnant de 157 conférenciers provenant de 47 pays et répartis en 43 sessions dans des domaines tels que le développement technologique et les impacts avec la 5G, l’intelligence artificielle, les villes intelligentes, la culture numérique, le soutien à la croissance des Petites et Moyennes Entreprises technologiques et les défis et opportunités à l'ère du numérique. Cette multitude de panels a permis de passer en revue les questions essentielles dans le secteur du numérique.
A titre d’illustration, des membres de la délégation béninoise ont apporté leurs contributions aux débats du panel intitulé « le numérique pour tous ». De ces échanges, il ressort qu’il est impératif pour les Etats africains de commencer à préparer la jeunesse à l’utilisation du numérique. Aussi, le besoin de nouer des partenariats entre les gouvernements et les grandes entreprises internationales afin de trouver des moyens innovants de déployer la connectivité a été évoqué. Le lien entre les infrastructures numériques et l’énergie étant abordé, les participants ont relevé qu’il fallait investir maintenant plus que jamais dans l’énorme potentiel du continent africain.